Constructions
a) Infinitif
– Ils jouent pour gagner. Le sujet des deux verbes est identique. Ils jouent pour qu'ils gagnent.
– Ils partent s'entraîner. L'infinitif est construit avec un pronom réfléchi qui renvoie à la même personne que le sujet. Ils partent afin qu'ils s'entraînent. Cette construction se trouve après un verbe sans préposition.
b) Propositions subordonnées conjonctives
– On construit des barricades pour que les champions ne soient pas gênés. Le mode de la subordonnée est le subjonctif parce que cela correspond à un fait qui n'est pas certain.
– Comparons le sens de ces deux phrases : Nous avons pris nos dispositions de peur qu'il ne vienne = de peur de sa présence.
Nous avons pris nos dispositions de peur qu'il ne vienne pas = de peur de son absence.
Dans le premier cas, il s'agit d'un complément circonstanciel de crainte négatif. Cela signifie que c'est en réalité un complément circonstanciel de but. La locution ne... pas est pleinement négative.
Dans le deuxième cas, il s'agit d'un complément circonstanciel de crainte positif. Il s'agit donc d'un complément circonstanciel de but négatif. L'adverbe ne est dit explétif, il n'équivaut pas à une négation.
– Il se déguise pour ne pas que ses voisins le reconnaissent. Qu'est-ce qui est grammaticalement incorrect dans cette phrase ? La place de la locution négative qui doit être disjointe et qui doit encadrer le verbe de la subordonnée.
Le mode dans les subordonnées de but est le subjonctif . La réalisation de l'objectif visée n'est pas certaine. La même conjonction peut être employée pour exprimer la conséquence, mais le fait est considéré comme réalisé et le verbe de la subordonnée est alors à l'indicatif.
– J'ai pris une assurance tous risques de sorte qu'il n'y ait aucun problème.
– J'ai pris une assurance tous risques de sorte qu'il n'y a aucun problème.
Quelques conjonctions (de façon que, de manière que) peuvent être ainsi suivies du subjonctif ou de l'indicatif selon le sens de la subordonnée.
c) Propositions subordonnées relatives
La subordonné relative au subjonctif exprime le but.
– Elle veut un chapeau qui aille avec sa robe (pour qu'il aille).
d) La subordonnée elliptique
– Viens, que je te récompense.
Après un impératif, la conjonction que peut être employée à la place de pour que..
a) Infinitif
– Ils jouent pour gagner. Le sujet des deux verbes est identique. Ils jouent pour qu'ils gagnent.
– Ils partent s'entraîner. L'infinitif est construit avec un pronom réfléchi qui renvoie à la même personne que le sujet. Ils partent afin qu'ils s'entraînent. Cette construction se trouve après un verbe sans préposition.
b) Propositions subordonnées conjonctives
– On construit des barricades pour que les champions ne soient pas gênés. Le mode de la subordonnée est le subjonctif parce que cela correspond à un fait qui n'est pas certain.
– Comparons le sens de ces deux phrases : Nous avons pris nos dispositions de peur qu'il ne vienne = de peur de sa présence.
Nous avons pris nos dispositions de peur qu'il ne vienne pas = de peur de son absence.
Dans le premier cas, il s'agit d'un complément circonstanciel de crainte négatif. Cela signifie que c'est en réalité un complément circonstanciel de but. La locution ne... pas est pleinement négative.
Dans le deuxième cas, il s'agit d'un complément circonstanciel de crainte positif. Il s'agit donc d'un complément circonstanciel de but négatif. L'adverbe ne est dit explétif, il n'équivaut pas à une négation.
– Il se déguise pour ne pas que ses voisins le reconnaissent. Qu'est-ce qui est grammaticalement incorrect dans cette phrase ? La place de la locution négative qui doit être disjointe et qui doit encadrer le verbe de la subordonnée.
Le mode dans les subordonnées de but est le subjonctif . La réalisation de l'objectif visée n'est pas certaine. La même conjonction peut être employée pour exprimer la conséquence, mais le fait est considéré comme réalisé et le verbe de la subordonnée est alors à l'indicatif.
– J'ai pris une assurance tous risques de sorte qu'il n'y ait aucun problème.
– J'ai pris une assurance tous risques de sorte qu'il n'y a aucun problème.
Quelques conjonctions (de façon que, de manière que) peuvent être ainsi suivies du subjonctif ou de l'indicatif selon le sens de la subordonnée.
c) Propositions subordonnées relatives
La subordonné relative au subjonctif exprime le but.
– Elle veut un chapeau qui aille avec sa robe (pour qu'il aille).
d) La subordonnée elliptique
– Viens, que je te récompense.
Après un impératif, la conjonction que peut être employée à la place de pour que..
Le vent a soufflé très violemment : un arbre est tombé
fait A fait B
1) La cause est un fait qui se produit avant un autre. Elle entraîne, provoque d'autres événements. La cause est considérée comme la source ou l'origine d'un autre fait.
2) La conséquence est un fait qui se produit après un autre. Elle est le résultat, le fruit, le produit de faits précédents.
Patrick voulait s'approcher car il n'y voyait pas. C'était difficile parce qu'il y avait beaucoup de monde autour des tribunes. La foule étant trop dense, il y renonça, pleurant de rage. Il s'irritait d'avoir négligé le conseil qu'on lui avait donné d'aller retenir sa place. Non qu'il ait refusé, mais il s'était fié, par optimisme, à sa chance. Il se sentait responsable de son échec. Sa mère qui le connaissait ne s'en étonna pas. Elle ne lui dit rien : elle savait sa susceptibilité; elle était peinée de le voir si profondément contrarié. |